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L’industrie drague les jeunes avec l’opération #bepog

Formation -
7 octobre 2015


L’industrie drague les jeunes avec l’opération #bepog

Si les industries ont diminué au fil des années en Suisse Romande, elles existent toujours et créent des emplois. Beaucoup d’emplois, qui peinent à être repourvus, à cause du désintérêt des nouvelles générations pour les métiers techniques. Dans les dix ans à venir, il manquera même 20'000 employés dans ce secteur.

D’où l’importance de former la relève au plus vite! C’est pourquoi les cantons de Vaud, Jura, Neuchâtel et Berne ont imaginé l’opération #bepog (contraction de «be part of the game»). Démarrée en septembre, elle vise à faire connaître les métiers techniques aux écoliers, aux ados à la recherche d’une formation, mais aussi aux parents et aux professeurs. Et ainsi leurs prouver que ces professions ne sont pas obsolètes, bien au contraire, puisqu’elles offrent beaucoup de débouchés et de nombreuses possibilités d’évolution.

Les filles aussi

Sous la bannière #bepog, des animations, des rencontres, des ateliers et des cours auront lieu dans toute la Suisse Romande. Certains événements se feront directement dans les écoles, et d’autres, en dehors du temps scolaire. Des activités ont aussi été conçues spécialement pour les filles, encore sous-représentées dans les métiers techniques. Au cours des différents événements, les jeunes pourront découvrir les professions et les formations industrielles, mais aussi apprendre comment construire un robot ou utiliser une imprimante 3D, et comprendre les technologies qui se cachent derrière les appareils de la vie quotidienne, comme les iPod ou les GPS.

5 jeunes ambassadeurs

Afin de mieux «parler» aux jeunes, les organisateurs ont fait appel à 5 ambassadeurs, deux filles et trois garçons, tous apprentis dans l’industrie. Ils sont automaticien, polymécanicien, dessinateur en microtechnique ou en construction industrielle, et ont pour but de faire découvrir leur quotidien professionnel à travers les événements #bepog, et sur le web, puisque le projet se déploie également sur un site Internet et sur les réseaux sociaux.

 

 

Christelle Genier

 
 
 
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