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Les raisons qui poussent les employés à quitter un bon poste

Marché de l'emploi -
11 février 2014


Les raisons qui poussent les employés à quitter un bon poste

L'entreprise est en plein essor, le travail est intéressant, le cahier des charges varié et l'ambiance au bureau conviviale? Même quand les aspects positifs du job sont nombreux, certains employés sont forcés de quitter leur place. Pourquoi? Voici 5 situations qui représentent une menace, selon le site recordonline.com. Si vous cumulez plusieurs de ces points, le départ est imminent!

Mauvais équilibre vie professionnelle-vie privée

Même quand on adore son travail, dépasser régulièrement le nombre d'heures prévues par le contrat est non seulement dangereux pour le collaborateur mais nuisible à l'entreprise à long terme. L'équation est simple: un employé épuisé n'est pas productif - voire ne sert à rien car il s'absentera pour maladie - et n'est donc pas rentable. Passer du temps avec ses proches, faire du sport ou encore manger sainement sont autant de bons moyens de se ressourcer mais ils nécessitent du temps. Le collaborateur qui n'en dispose pas ou pas assez pour sa vie privée finira par se lasser et tout plaquer. Malgré cette logique imparable, nombre d'employeurs ne se soucient guère de la santé de leurs employés, cherchant au contraire à leur soutirer un maximum de tâches.

Absence de feedback

"Merci pour vos idées, elles sont très pertinentes!" "Bravo d'avoir classé les dossiers ainsi, on les retrouve plus facilement." Faire savoir à son équipe quand on est content d'elle, ça ne prend que quelques secondes, pour un impact qui n'a pas de prix. Les travailleurs qui ne reçoivent pas de feedback finissent par se démotiver. Si vous avez l'impression que personne ne voit ce que vous accomplissez, ni ne s'y intéresse, il serait peut-être temps de mettre à jour votre CV...

La quadrature du cercle

Dans certains cas, ce n'est qu'au bout de quelques jours ou semaines en poste que le couperet tombe: le job en question n'est pas fait pour nous. Quand ce n'est pas le cahier des charges qui fait défaut (tâches répétitives, ennuyantes...), c'est la culture d'entreprise qui ne nous correspond pas, signale le site américain. La porte est alors la seule issue possible.

On vous a vendu du rêve

Au moment de l'entretien, le recruteur vous a assuré que le cahier des charges était modulable, que les défis seraient nombreux et, bien sûr, que l'évolution serait rapide. Cela arrive plus souvent qu'on ne le croit que les employeurs embellissent le tableau afin de rapidement combler la place laissée libre par le prédécesseur. Une fois en poste, ils comptent sur le fait que l'employé mettra du temps à partir car il se sentira coincé. Une fois encore, mauvais calcul. Même s'il s'agit d'une entreprise internationale de renom et que le titre du poste est flatteur, le collaborateur a avant tout besoin de pratiquer un travail stimulant.

Salaire de misère

L'argent ne fait pas tout le bonheur d'un employé, mais il y contribue grandement. "Les bons employeurs savent que pour avoir accès aux talents, ils doivent y mettre le prix", écrit le spécialiste. Le travail que fournit le collaborateur a un prix et s'il accepte un salaire trop bas par rapport à ses compétences et son expérience, cela le dessert et à long terme, le démotivera au point de vouloir démissionner. Conseil: il vaut mieux refuser un poste que d'accepter d'être payé une misère.

Caroline Goldschmid

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