Lorsque l'on parle de travailleurs frontaliers, on pense immédiatement aux personnes vivant en France et traversant chaque jour la frontière pour travailler en Suisse. Or, il existe aussi des frontaliers dits "à l'envers", qui vivent en Suisse et travaillent en France. A titre d'exemple, ils seraient environ 500 à travailler en Haute-Savoie.
Autorisations de travail
Les ressortissants de l'Union européenne et de la Suisse n'ont pas besoin d'autorisation de travail pour exercer une activité professionnelle en France.
Assurance maladie
Le frontalier est obligatoirement affilié à la Sécurité sociale française, sous critère d'emploi. Il peut également bénéficier d'une couverture maladie suisse, auprès de la LAMal. Plusieurs démarches sont nécessaires :
Lors des soins en Suisse, la demande de remboursement des frais de maladie doit être envoyée à la Caisse commune LAMal, qui se chargera du remboursement selon les barèmes fixés par la LAMal. A l'inverse, en cas de soins en France, les demandes de remboursement sont à faire auprès de sa caisse CPAM, qui se chargera du remboursement, selon les barèmes en vigueur en France.
Le frontalier reste libre, ensuite, de prendre des assurances complémentaires en France et en Suisse, qui couvriront les frais non pris en charge par la Sécurité sociale et la LAMalA noter, les enfants et/ou le conjoint vivant en Suisse ne peuvent pas être ayant droits du frontalier travaillant en France. Ils sont affiliés à la LAMal sous critère de résidence.
Source: www.frontalier.org